L'UNIVERS ♦ titre à trouver

Gigantesque ville située dans l’état de la Géorgie aux États-Unis, Promissum est la plus grande ville d’Amérique du Nord, peut-être même du monde. Fondée en 1981 par le Conseil Psi de l’époque, quelques années seulement après l’instauration du Protocole Silence, la ville a pris de l’expansion très rapidement jusqu’à devenir la mégapole qu’elle est aujourd’hui, surpassant New York et Los Angeles en terme de richesse, de modernité et de population.

Centre névralgique de la population Psi à travers le monde, Promissum est divisée en plusieurs quartiers bien délimités à la fois par le style de leur architecture et par les gens qui y vivent.

Le centre-ville domine fièrement le paysage avec ses gratte-ciel immenses, ses bâtiments de verre châtoyant qui logent la crème de la crème des entreprises, dont le siège social de Mercure, la firme de recherches scientifiques la plus fortunée du monde, mais également les bureaux du Conseil Psi lui-même.

Au pied des tours de verre, au nord de la ville, s’étendent des immeubles de stature moins imposante. Il s’agit du quartier des affaires. Bien que les Psis aient le contrôle plus près du centre-ville, le nord de Promissum est dominé par les onces de la meute MistyHeights, leur chef ayant établi le siège social de son entreprise de construction dans cette région.

À l’est se tiennent les bâtiments plus anciens qui trônaient dans une ville que l’on appelait autrefois Atlanta. Considéré le quartier historique de Promissum, on y retrouve plusieurs grands immeubles à bureaux, mais également de nombreux musées et des hôtels de luxe. C’est également l’endroit de la ville où l’on retrouve le plus d’espaces verts.

Au sud s’étalent les quartiers ethniques. C’est probablement la partie de la ville qui semble la plus défavorisée. Malgré tout, c’est aussi le quartier le plus coloré d’entre tous. De l’Avenue Française à la Petite Italie en passant par le quartier chinois, on y retrouve une belle ambiance animée, mais aussi des recoins moins recommandables.

L’ouest de la ville quant à elle abrite les quartiers résidentiels de luxe, mais aussi la communauté hautement sécurisée des Psis, que l’on appelle Elysium.

Finalement, une véritable cité prend racine sous Promissum. Dans les égouts de la ville se cache une réseau souterrain élaboré habité par une espèce de Changeling à part. Les rats ont de grands yeux et de grandes oreilles. Leur allégence est convoitée des loups et des onces, mais ils ne l'ont jamais accordée à qui que ce soit.

À quelques kilomètres de Promissum, Evermore ne ressemble en rien à la ville animée qui l’avoisine. Vestiges d’une petite ville autrefois prospère, Evermore est désormais presque déserte en plein jour. L’industrie minière faisait autrefois la fortune de ses habitants, mais depuis que les mines ont tari, elle s’est graduellement vue abandonnée. Tranquille sous les rayons du soleil, Evermore change de visage lorsque le lune pointe le bout de son nez…

C’est seulement lorsque la nuit tombe que la ville s’anime, qu’elle s’illumine pour briller de mille feux. Surnommée la ville du péché, chacun trouve de quoi s’y satisfaire. Entre les maisons de débauche, les bars de danseuses, les casinos, les combats clandestins, les nightclubs et les salles de spectacle, chacun y trouve son compte. Les ruelles pullulent de revendeurs de drogues et autres personnages peu recommandables.

Peu convoitée par les Psis, la ville est principalement habitée par des humains, mais également par quelques Changelings. Territoire neutre, mais peu sûr, rares sont ceux qui s’y établissent de façon définitive malgré le prix bas des logements.

Cité du péché, Evermore fait rêver nombre d’âmes en recherche de plaisir et d’adrénaline. On dit que rien n’est impossible à Evermore, que les seules limites sont celles de notre imagination. Beaucoup se plaisent à s’y évader le temps d’une nuit, mais trop d’entre eux perdent pied pour s’échouer dans les bas-fonds de ses quartiers sombres.

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Il y a longtemps que l’époque des rois et des empereurs s’est éteinte… Mais bien que chaque pays ait toujours un gouvernement, un représentant officiel, le monde est sous l’emprise ferme et froide des Psis qui n’hésitent devant rien pour asseoir leur domination et leur pouvoir partout où ils le peuvent.

Aux États-Unis, la présidente siège dans son bureau ovale dans la Maison Blanche, mais le véritable pouvoir est lové tout au sommet de la plus haute tour de verre de Promissum, plus au sud en Géorgie, dans la personne de Naheem Adelaja, l’homme d’affaires et le représentant du Conseil le plus puissant.

Ainsi, bien qu’ils soient officiellement gérés par des gouvernements distincts, les gouvernements corrompus sont savamment orchestrés par les nombreux tentacules du Conseil Psi, composé de sept conseillers pragmatiques, ambitieux et sans scrupules.

Il existe plusieurs organisations qui assurent la défense des différents pays. Évidemment, l’armée est la plus importante d’entre elles. Tout comme les sphères gouvernementales, les sphères militaires sont hautement corrompues par les Psis qui ont infecté la milice comme un virus.

Dans les villes, la Sécurité assure la protection des habitants. Cette organisation s’apparente aux corps policiers. On y retrouve des patrouilleurs, des enquêteurs, des détectives, des travailleurs sociaux, des coroners et des techniciens. La Sécurité est infiltrée par les Psis, mais les humains forment la majorité de ses représentants.

Finalement, les meutes de Changelings prédateurs ont le contrôle de leur territoire en dehors des villes. Bien souvent, la loi des hommes n’est pas appliquée de la même façon sur les territoires Changelings où la loi de la meute prime. Les Chefs de meute, leurs sentinelles et leurs lieutenants assurent la protection des habitants et font la loi sur leurs terres.

Les médias de communication sont nombreux, allant des chaînes télévisées aux journaux en passant par l’Internet, les réseaux sociaux et les stations de radio. Le Conseil a bien évidemment une grande emprise sur l’univers des médias d’information, contrôlant l’information divulguée à la télévision, dans les journaux et sur les réseaux sociaux.

Néanmoins, ils s’intéressent moins aux médias de communication qu’ils considèrent désuets.